je donne ma main a mes parents
Et mes pleurs ne cessent de croître et de croître
Face à cette absence qui n'a de cesse de m'abattre
Sans parler de cet oubli qui se fait grande présence
Où mon coeur se grise dans cette profonde absence
Pourquoi ce silence qui n'a de cesse de m'abrutir
Au fond duquel ma raison ne fait que s'étourdir ?
S'il y a un sens, peut-être giratoire ? ce plein creux
Alors il n'y a qu'un absolu pour lequel je m'émeus
Que deviennent donc tous ces jalons posés : des chimères ?
Quant à toutes ces touches de vie, où sont ces repères ?
Flagrante brisure qui a en conquête le voile du gris
Pour témoigner au regard absent tous ces petits débrits
Quelqu'un, quelqu'une aura-t-il ce fameux flash de raison
Pour joindre au geste cette sérieuse pensée de démangeaison
Qui aura le cran, fière crinière de cheval, sous peu de temps
Pour démettre, au lever du jour, soleil ! cette distance - cent ans ?
Et si aujourd'hui, au goût du jour, il y avait plus qu'espoir
Et si ? Car il est bien possible que vive plus que la mémoire
En effet, la rose née, toujours pour embellir que les lendemains
Si seulement, tu te donnais l'objectif de tendre ta main !