Sur le printemps de ma jeunesse folle,
Je ressemblais l'hirondelle qui vole,
De çà, de là : l’âge me conduisait
Sans peur ni soin, où le cœur me disait.
En la forêt, sans la crainte des loups,
Je m'en allais souvent cueillir le houx,
Pour faire glu à prendre oiseaux ramages,
Tous différents de chants et de plumages.
Oh! que de fois aux arbres grimpé j'ai,
Pour dénicher ou la pie ou le geai,
Ou pour jeter des fruits jà mûrs et beaux
A mes copains qui tendaient leurs chapeaux !